
Le 18 septembre 2025, mobilisation intersyndicale contre un budget injuste. Salariés, retraités, demandeurs d’emploi sont concernés.
Le gouvernement a présenté, en juillet dernier, les grandes lignes de son projet de budget pour 2026. Les mesures annoncées suscitent une indignation massive : suppression de jours fériés, coupes dans les services publics, nouvelles attaques contre l’assurance chômage, gel des prestations sociales et désindexation des retraites, sans oublier la remise en cause de la cinquième semaine de congés payés.
Pour les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi, ces décisions représenteraient une dégradation directe des droits et des conditions de vie. En parallèle, les plus grandes entreprises continuent de bénéficier de milliards d’aides publiques sans contreparties suffisantes, tandis que les inégalités s’aggravent.
Face à cette situation jugée injuste et déséquilibrée, une mobilisation intersyndicale d’ampleur a été décidée pour le jeudi 18 septembre 2025.
La CFDT, aux côtés de toutes les autres organisations syndicales, appelle les travailleurs et travailleuses à se rassembler pour exiger un budget fondé sur la justice sociale, la solidarité et le respect du monde du travail.
Pourquoi la mobilisation ?
Le projet de budget 2026 repose sur des mesures qui font peser l’essentiel de l’effort sur les travailleurs et travailleuses, les retraités et les demandeurs d’emploi. Parmi elles :
- la suppression de deux jours fériés, qui reviendrait à faire travailler plus sans contrepartie réelle,
- une nouvelle réforme de l’assurance chômage, qui réduirait encore les droits des plus précaires,
- le gel des prestations sociales et la désindexation des retraites, qui feraient perdre du pouvoir d’achat aux familles,
- la remise en cause de la cinquième semaine de congés payés, conquête sociale historique,
- le doublement des franchises médicales, qui alourdirait les dépenses de santé pour tous.
Ces choix sont présentés comme nécessaires pour réduire la dette publique. Mais dans le même temps, les allègements fiscaux pour les plus hauts revenus et les milliards d’aides publiques versées aux grandes entreprises ne sont pas remis en cause.
Pour les salariés de Brioche Dorée, ces mesures ne sont pas abstraites : elles touchent directement leur quotidien, leurs congés, leur pouvoir d’achat et leur protection sociale. La colère est donc légitime.
Une mobilisation unitaire et nationale
Le 29 août dernier, l’ensemble des organisations syndicales – CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires – se sont réunies pour dénoncer les mesures budgétaires présentées par le gouvernement.
Elles ont décidé, ensemble, d’appeler à une journée de mobilisation nationale le jeudi 18 septembre 2025, par la grève et la manifestation.
Cette unité intersyndicale est rare. Elle témoigne de la gravité de la situation et de l’ampleur des inquiétudes partagées.
Quand toutes les organisations parlent d’une seule voix, c’est pour porter un message fort : les travailleurs et travailleuses ne doivent pas être les seuls à payer le prix de la dette publique.
Partout en France, des cortèges et rassemblements auront lieu. Les syndicats locaux, les unions régionales et départementales se coordonnent pour que chacun puisse se mobiliser près de son lieu de travail ou de son domicile.
Ce que cela signifie pour nous, salariés de Brioche Dorée
Derrière les grandes annonces budgétaires, ce sont des réalités très concrètes pour nos vies de salariés.
- Moins de congés : la suppression de jours fériés ou la remise en cause de la cinquième semaine de congés payés impacterait directement nos repos, pourtant essentiels dans un métier exigeant.
- Moins de protection sociale : le doublement des franchises médicales et le gel des prestations sociales pèseraient lourdement sur les familles, surtout pour celles qui vivent déjà avec un budget serré.
- Plus de précarité : une nouvelle réforme de l’assurance chômage toucherait particulièrement les salariés à temps partiel ou en contrats courts, nombreux dans notre secteur.
- Pouvoir d’achat en recul : avec l’inflation, chaque euro compte. Le gel des prestations et la désindexation des retraites fragiliseraient encore davantage les salariés et leurs proches.
Pour les équipes de Brioche Dorée, déjà confrontées à des plannings parfois contraignants et à des salaires qui laissent peu de marge face à l’inflation, ces mesures accentueraient encore les difficultés du quotidien et réduiraient les protections acquises.
C’est la raison pour laquelle la mobilisation du 18 septembre ne concerne pas seulement « les autres » : elle concerne directement notre quotidien et notre avenir collectif.
Le projet de budget 2026 comporte des mesures qui, si elles étaient adoptées, se traduiraient par une perte nette de droits et de pouvoir d’achat pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses.
Congés, protection sociale, chômage, retraites : personne ne serait épargné.
C’est pourquoi la journée du jeudi 18 septembre 2025 constitue un moment décisif. En rejoignant la mobilisation, chacun·e d’entre nous affirme que les efforts ne doivent pas reposer uniquement sur les salariés, mais être équitablement partagés.
La CFDT Brioche Dorée appelle toutes celles et ceux qui le peuvent à se joindre aux cortèges partout en France. Ensemble, montrons que nous refusons ce budget injuste et que nous voulons un avenir construit sur la justice sociale, la solidarité et la reconnaissance du travail.
Le 18 septembre, soyons visibles, soyons nombreux, soyons solidaires.
CFDT UES Brioche Dorée